Après avoir entraîné le club de Biscarrosse pendant 2 saisons, Delphine pilote de nouveau nos entraînements eau plate et côtier. Cette compétitrice accomplie et amoureuse de l’océan nous en dit plus sur son parcours et sa passion pour le sauvetage…
Interview de Delphine
Tu t’appelles Delphine mais ton p’tit nom c’est…
Delph, Phiphine, dephdeph
Quel âge déjà ?
46 ans
Quelle est ta formation ?
Maitrise STAPS, master métiers de l’enseignement et de la formation // BEESAN (brevet d’état de maître-nageur).
Quels sont les métiers que tu as déjà exercés et ceux que tu aimerais faire ?
Déjà exercés : maître-nageur, remplacement de professeurs d’EPS et d’instituteurs, AVS pour des élèves en situation de handicap, CPE, coach de sauvetage sportif et maintenant éducateur sportif territorial.
Ce que j’aimerais faire : coach de sauvetage à pleins temps ou kiné !
Quel est ton palmarès en sauvetage sportif ?
Championne de la Coupe de France master dans ma catégorie d’âge, Top 3 au Championnat de France « eau plate » (en piscine), et de même pour les Championnats de France « côtier » (plage).
Qu’est-ce qui t’a amené au sauvetage ?
Le salon Visa Ville en 2015 ou 2016 : à l’époque j’étais là pour le stand du triathlon qui était en face de celui du sauvetage, et j’ai eu envie d’essayer. L’année suivante, la coach est partie. Comme j’avais les diplômes nécessaires et un coup de cœur pour cette activité, j’ai proposé d’encadrer les entraînements.
A quoi reconnait-on un bon sauveteur ?
Un bon sauveteur sur les plages allie une bonne condition physique et de bonnes connaissances en secourisme. Et un bon sauveteur sportif doit être complet dans toutes les épreuves et compétiteur, mais toujours bienveillant !
Selon toi, un entraînement réussi c’est un entraînement…
… où tu finis complètement fané mais heureux 😁
Quel est ton objectif pour le club, et qu’est-ce qui te rendrait le plus fière des sauveteurs que tu entraînes ?
Que le club puisse se développer et qu’il soit reconnu comme un club actif. Je suis déjà très fière d’eux car ils sont dynamiques, ils prennent goût aux différentes facettes du sauvetage sportif et leur progrès sont visibles. Je suis également ravie de voir que les entraînements que je propose les motivent et leur donnent envie de revenir. J’aimerais qu’ils amènent de plus en plus de sauveteurs sur les podiums.
La ville australienne de Gold Coast a confirmé qu’elle accueillerait les Championnats du monde de sauvetage du 20 septembre au 8 octobre2024 : on sera prêt ?
Malheureusement non 😅, les sauveteurs qui ont la chance d’y participer s’entraînent depuis tout petit avec plusieurs entraînements intensifs par semaine.
Quel est ton meilleur souvenir en compétition de sauvetage ?
Première compétition au festival d’Hossegor (2019 ? 2018 ?), les conditions étaient musclées mais j’ai su gérer mon stress, mes émotions pour réaliser l’épreuve et la terminer. Depuis ce jour, j’apprends à repousser mes limites 💪🏼
Et quel est ton meilleur souvenir de sauveteur en poste ?
Je n’ai jamais eu l’opportunité de travailler en poste de sauveteur.
Si demain il y a un projet de remake français d’Alerte à Malibu, tu passes le casting ?
Non 😂
Quel est le film qui te motive et t’inspire le plus pour mener à bien tes projets ?
Itzala, le film d’un sauveteur biarrot. Et puis toutes les vidéos des compétitions en Australie…
Et si tu avais la possibilité de diffuser de la musique pendant les séances d’entraînement, tu demanderais quoi au DJ ?
Beyonce, Rihanna, David Guetta.
Ton conseil pour toutes celles et ceux qui passent le BNSSA ?
La réussite est au bout des entraînements.
Et ton p’tit secret pour rester en forme toute l’année ?
Faire du sauvetage 😁😁 (faire du sport dehors).
Et aller souvent à l’océan 😋
Quel est ton pays préféré (à part la France, bien sûr) ?
Australieeee (même si je n’y suis encore jamais allée).
Quelle question ne faut-il jamais te poser, sous peine de déclencher la colère de Poséidon et Neptune réunis ?
« Il faut faire quoi déjà ?? » quand je viens d’expliquer la consigne…
